Savoir-faire

Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.
St Exupery d’après un proverbe africain

L'engagement d'un héritier aux valeurs acquises

Dès la sortie de l’école, je file dans les vignes avec mes frère et sœur pour aider sa mère à sarcler. Je suis mon père dans le chai pour pousser la barre à cliquet du pressoir d’où s’écoule le précieux jus qui fermente en bourret. Jeune adulte, je poursuis mes études au Conservatoire des Arts et Métiers à Paris en Biochimie et à l’Université Luigi Bocconi à Milan en Administration des affaires.

Au cours de ma carrière professionnelle, je développe et mets en application des techniques de clarification des fluides et participe à des grands projets d’infrastructures pour le développement durable. J’ai eu la chance d’étudier et de travailler dans le monde du vin, depuis la Géorgie (berceau présumé de la vigne) jusqu’aux plus hauts plateaux boliviens.

Aujourd’hui, je dirige le domaine familial et y travaille dans le respect des gestes acquis. Je m’engage avec conviction dans un processus de production raisonnée, durable et responsable. J’envisage avec sérénité l’avenir de la propriété et la transmission à mes enfants.

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La vigne : Une conduite respectueuse de la nature

Le projet de la « Maison Henriette Dubourdieu » est de limiter à 5 hectares la surface de production afin de travailler d’une façon quasi manuelle les 18000 pieds de vigne qui la composent.

La mise en place d’un désherbage mécanique est en cours de généralisation. Nous retrouvons les gestes anciens avec l’utilisation d’une charrue vigneronne pour chausser et déchausser les ceps et éviter l’emploi de désherbant chimique.

L’effeuillage se fait sur l’ensemble du vignoble à la main. Au moment de la véraison, les grappes qui se touchent sont éliminées. La combinaison de ces travaux permet d’aérer la vigne et de réduire le risque de prolifération des maladies cryptogamiques.
De fait, l’utilisation de traitements par des substances chimiques ou biologiques est réduite.

Les parcelles sont entourées de bois ou de haies. Ces bocages ont un effet régulateur de température, et sont un paradis pour les insectes utiles à la vigne.

La « Maison Henriette Dubourdieu » démarre une conversion en agriculture biologique et réfléchit à obtenir le label HVE (Haute Valeur Environnementale).

Les vignifications : Pigeage et erafflage sont de rigueur

La vinification commence dans les vignes par une dégustation quotidienne des baies dans chacune des parcelles jusqu’à repérer les arômes recherchés.

Pour cet acte majeur, la «Maison Henriette Dubourdieu» est accompagnée par un consultant en œnologie reconnu pour son expertise sur le terrain et son conseil personnalisé.

Le jour J, les vendanges sont déclenchées par la maturité recherchée. Les vendangeurs expérimentés trient chacune des grappes en écartant les grains indésirables et éliminent tous les débris. Un dernier tri est effectué au chai.

Les rouges sont éraflés et foulés avant macération/fermentation. La durée de macération est spécifique à chaque cuvée et déterminée par le profil aromatique recherché. Le pigeage au pied est effectué deux fois par jour, il permet de libérer les arômes et les parfums.

Enfin, le MOUSTROUN ®, procédé de préparation de boissons élaboré dans les chais de la Maison Henriette Dubourdieu est spécifique au Tannât. Il vise à obtenir le meilleur équilibre tannique et une teneur optimale en anthocyanes aux propriétés antioxydantes reconnues. 

Les bonnes pratiques sanitaires, la maturité optimale des raisins, des fermentations sous haute surveillance permettent de réduire  l’usage des sulfites.

La mise en bouteille se fait à la propriété grâce à une chaîne d’embouteillage mobile entièrement automatisée et répondant aux normes d’hygiène et de qualité les plus strictes H.A.C.C.P.